En Allemagne Une filière toujours dynamique s’est retrouvée à IPM Essen

Malgré la gronde agricole des deux côtés de la frontière, une grève des conducteurs de trains en Allemagne et un contexte de filière qui n’est plus tout à fait à l’euphorie post-Covid, le salon IPM Essen a tenu son rôle de grand rassemblement international de début d’année.
Pas moins de 36 000 visiteurs ont fait le déplacement entre le 23 et le 26 janvier, à la rencontre des 1 403 exposants de 43 pays, pour cette 40^e édition d’IPM Essen, en Allemagne. Une légère baisse par rapport aux 40 000 visiteurs de l’an dernier, mais la satisfaction était bien présente chez les exposants. Cette année encore, les organisateurs ont noté une augmentation de la proportion de visiteurs internationaux.
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Des orientations qui se confirment

Parmi les stands du salon – comme dans le Discovery Center, espace présentant les tendances marketing et point de vente –, une véritable orientation pouvait s’observer quant à la prise en compte de l’environnement et du réchauffement climatique dans les articles et concepts proposés. Cela passe par la réduction de l’impact des produits horticoles : pots en matières naturelles, biodégradables, compostables, recyclables, substrats avec peu ou pas de tourbe…

Cela signifie également un renouvellement des gammes de végétaux, guidé par une forme d’adaptation au changement climatique : plantes tolérantes à la sécheresse, favorisant la biodiversité ou encore des végétaux aidant à l’infiltration de l’eau dans le sol en ville.

Autre tendance notable qui s’accentue, l’utilisation de systèmes informatisés pour un pilotage plus fin de toutes les étapes de production, au travers de l’analyse de données, l’automatisation, ainsi que le recours à l’intelligence artificielle.

Un visitorat qualifié

Les organisateurs annoncent plus de 70 % de visiteurs ayant des intentions d’achat et 30 % de visiteurs ayant signé des commandes directement pendant le salon, en premier lieu pour des nouveautés végétales.

Ainsi, malgré des stands globalement un peu plus petits, des allées un peu plus larges et moins bondées que l’an passé, les premiers retours étaient positifs.

Ce visitorat qualifié a satisfait les exposants français présents. Cette année encore, le pavillon national, porté par Valhor, regroupait seize entreprises sous la bannière « Choose France ». Pépinières Renault (Mayenne) y participait pour la première fois. L’entreprise réalise 30 % de son chiffre d’affaires à l’étranger, avec une partie de ses marchés traditionnellement orientés vers la Russie et l’Ukraine. Une ouverture à d’autres pays devenait donc nécessaire, notamment à ceux du nord de l’Europe (Allemagne, Danemark).

« Nous avons croisé des clients existants, que nous n’avions parfois encore jamais rencontrés, mais nous avons aussi eu des contacts très intéressants avec des clients potentiels, venant de différents pays, y compris d’Asie. Cela nous ouvre de nouveaux possibles », explique Julie Renault, directrice générale.

Pour la première fois cette année, à l’initiative du pavillon France, les entreprises qui le souhaitaient ont pu présenter en quelques minutes à la fois leur société et leurs produits directement à leur stand, auprès de journalistes internationaux et influenceurs sélectionnés, une formule simple et efficace appréciée des participants.

Rendez-vous est déjà donné, toujours pour quatre jours, du 28 au 31 janvier 2025.